Les études effectuées : pour associer respect de votre territoire et production optimale d’électricité
En analysant précisément les spécificités de votre territoire, les études techniques et environnementales nous permettent de déterminer les caractéristiques du parc (nombre d’éoliennes, localisation, dimensions) tout en veillant à leur adéquation au contexte du site. Afin d’assurer leur objectivité, elles ont été réalisées par des bureaux d’études ou experts indépendants.
Le potentiel éolien
Le potentiel de vent a été estimé à partir des données d’un mât de mesure haut de 80 mètres, installé sur site depuis mai 2016. Pendant un an minimum, ce mât équipé d’anémomètres et de girouettes a enregistré les vitesses et directions du vent.
A partir de ces éléments, nous pouvons déterminer la vitesse moyenne et les directions du vent à hauteur de pales et donc estimerons la production électrique du futur parc.
Ces données nous guident pour choisir l’implantation des éoliennes et sélectionner les technologies les mieux adaptées au vent présent sur le site.
L’étude sur le milieu humain
>> Le paysage
En se basant sur 4 périmètres d’étude, un expert paysagiste analyse les éléments structurant le paysage local :
• Les lignes de relief, l’hydrologie, les boisements,
• Le patrimoine culturel et touristique (églises, châteaux…)
• Les voies de communication, les lieux de vie,
• les projets et parcs éoliens aux alentours, les lignes électriques, les châteaux d’eau…
Le paysagiste détermine ensuite les points de vue emblématiques et propose des scénarios d’implantation intégrant au mieux les éoliennes au paysage.
>> L’acoustique
La loi française est extrêmement ferme et respectueuse des riverains des parcs éoliens. Au niveau des habitations les plus proches, l’émergence sonore générée par les éoliennes ne doit pas être supérieure à 5 décibels le jour et 3 décibels la nuit par rapport au bruit initial (avant l’implantation des turbines).
Après la mise en service du parc éolien, une campagne de mesures acoustiques permet de confirmer le respect de cette réglementation.
Pour cela, il nous faut connaître avec précision le niveau de bruit ambiant existant actuellement. Des sonomètres sont donc installés au niveau des habitations proches de la zone d’étude.
L’étude environnementale
Pendant un cycle biologique annuel, des spécialistes recensent les différentes espèces, enregistrent leur occupation du site et analysent les impacts potentiels du futur parc éolien. Le déroulement d’une étude naturaliste s’organise autour de 3 grands thèmes.
>> Les oiseaux
Durant une année, des ornithologues interviennent dès le lever du jour pour réaliser des observations. Selon la saison, la fréquence des visites varie d’une tous les mois à une tous les 15 jours.
>> Les chauves-souris
Une fois le soleil couché, des chiroptérologues, équipés d’instruments de mesure spécifiques, écoutent les ultrasons des chauves-souris afin de les identifier. Ils se déplacent en voiture et à pied, équipés de lampes torches.
>> La flore et la petite faune
Des botanistes et des spécialistes de la faune inventorient les plantes et les animaux terrestres (amphibiens, insectes, reptiles, etc.). Ils parcourent le secteur à pied durant la journée, au printemps puis au début de l’été.
Positionner les éoliennes dans le respect du site
En concertation avec les spécialistes ayant réalisé ces études, VALOREM détermine l’emplacement de chaque éolienne. Nous comparons plusieurs variantes d’implantation puis choisissons la plus
adaptée aux enjeux du territoire, tout en assurant une production d’électricité optimale. L’implantation finale respecte les recommandations des bureaux d’études et des services de l’Etat.Nous avons fait appel à deux géobiologues pour participer à la définition de l’implantation des éoliennes. Ils ont réalisé une étude et nous avons suivi leurs préconisations.